Elles veillent à ce qui ne doit jamais s’éteindre, même lorsque le monde oublie.
Lorsque les femmes se relèvent pour prier à nouveau
Il y a des époques où le monde s’éloigne du Sacré.
Où la prière se tait, où la voix du vivant se perd dans le vacarme des certitudes.
Alors, certaines âmes se souviennent.
Elles s’agenouillent à nouveau — non devant un dieu, mais devant la Vie.
Elles tendent leurs mains vers le ciel, leurs paumes vers la terre, et appellent les anciennes par leurs noms oubliés.
C’est de ce souvenir qu’est née Gardiennes.
Une collection dédiée à la prière libre, à l’invocation consciente, à l’art de s’adresser à ce qui nous dépasse sans renier ce que nous sommes.
Ici, aucune religion.Seulement la ferveur nue : celle qui relie, qui apaise, qui rallume le feu du cœur.
Des prières pour invoquer les grandes présences du féminin sacré
Gardiennes rassemble des recueils de prières, d’appels et de litanies contemporaines écrits sous la vibration des grandes figures féminines de la Terre et du Ciel.
Elles ne nous parlent pas ici — c’est nous qui leur parlons.
Nous qui déposons nos mots à leurs pieds, pour qu’elles se souviennent de nous comme nous nous souvenons d’elles.
Ces textes sont des ponts de souffle.
Ils peuvent être lus à voix haute, offerts, ou murmurés dans le silence d’un soir.
Chaque livre est un autel portatif, un espace intime où s’unissent la mémoire et le vivant.
Marie-Madeleine, Notre-Dame, Isis, Inanna, Sophia, Lilith, Perséphone, Hécate, Morgane, Sekhmet, Saraswati, Aradia, Circé, Baba Yaga, Shekinah, Astraea…
Elles viennent de cultures différentes, mais portent la même flamme :
celle de la conscience féminine en prière.
L’intention des Gardiennes
Ces recueils sont nés d’un élan ancien :
celui de redonner voix à la prière dans sa forme la plus pure —
non comme soumission, mais comme union.
Prier, ici, c’est respirer avec le monde.
C’est appeler le nom d’une Présence pour lui offrir un lieu où habiter à nouveau.
C’est dire : viens, non pour qu’elle fasse, mais pour qu’elle soit — en nous, autour de nous, à travers nous.
Chaque Gardienne incarne une voie d’accès différente au divin :
la compassion, la sagesse, la liberté, la transmutation, la création, la descente, la renaissance, la vérité, la beauté…
Elles forment ensemble un cercle de feu et de mémoire.
Et lorsque nous les invoquons, ce cercle se rallume.
Un art du souffle, du mot et du silence
Ces livres ne sont pas de simples recueils de prières.
Ils sont des liturgies du vivant, des exercices de mémoire et d’offrande.
Leur lecture invite à ralentir, à se recueillir, à redevenir canal.
Chaque mot est un seuil, chaque phrase une respiration.
Entre les lignes, le silence agit.
Ils peuvent accompagner les rituels, les méditations, les cercles ou les retraites,
mais ils peuvent aussi se lire seuls, dans l’intimité d’un matin clair, d’une nuit de pleine lune ou d’une saison intérieure.
Gardiennes est une œuvre de réconciliation.
Elle permet à la femme d’aujourd’hui de retrouver le langage du sacré sans trahir son indépendance.
De prier sans religion.
D’aimer le mystère sans peur.
D’appeler le Divin comme on appelle la vie.
L’ architecture du sacré dans Gardiennes
Chaque tome est une porte vers une lignée d’énergie.
Chaque figure féminine porte une mémoire, une couleur, un feu particulier.
Ensemble, elles forment une cartographie du féminin universel, réveillée par la prière.
I. Les Prières du Verbe et du Souffle — L’appel de la voix vivante
« Que ma parole soit souffle, que mon souffle soit offrande.
Que chaque mot ouvre la voie du souvenir. »
Ici, la prière devient vibration.
Le mot n’explique pas : il relie.
Ces figures portent la mémoire du souffle adressé, la parole qui bénit, le chant qui ouvre les mondes.
- Marie-Madeleine, flamme du cœur et verbe incarné.
- Sophia, sagesse primordiale et souffle du Tout.
- Saraswati, écriture, musique et clarté inspirée.
- Eurydice, voix perdue et retrouvée, chant de renaissance.
II. Les Prières du Feu et de la Transformation — La flamme du vivant
« Que le feu éclaire sans brûler,
qu’il consume l’ancien pour que le vrai respire à nouveau. »
Elles appellent les forces du feu intérieur : celui qui purifie sans détruire, qui consume les illusions et éclaire le cœur.
Leur langage est incandescent ; chaque mot y devient offrande.
- Sékhmet, lionne solaire et feu guérisseur.
- Vesta, gardienne du foyer sacré.
- Hathor, beauté et sensualité guérissantes.
- Isis, magicienne du verbe créateur et gardienne des mystères.
III. Les Prières des Ombres et des Passages — La sagesse de la descente
« Que je descende sans me fuir, que je traverse sans me perdre,et que la nuit m’enseigne ce que la lumière oublie. Que je bénisse mes ténèbres, car c’est dans la nuit que le cœur apprend à voir. »
Ces Gardiennes nous apprennent à invoquer la vie jusque dans la mort, à bénir ce qui chute, à nommer les ténèbres sans peur.
Leur prière est celle du seuil : grave, dépouillée, vraie.
- Inanna, descente consciente et renaissance du ventre.
- Ereshkigal, miroir des enfers, rédemption par l’ombre.
- Perséphone, gardienne du cycle et de la transformation.
- Ariane, tisseuse du fil d’or et guide dans le labyrinthe.
IV. Les Prières du Mystère et de la Magie — Les gardiennes du seuil
« Que je marche sans crainte jusqu’au bord du monde, que je reconnaisse la Gardienne du Seuil quand elle se dresse devant moi. Qu’en son regard, je me souvienne : tout ce qui franchit le passage renaît différent. »
Ici, la parole se fait incantation.
Les voix sorcières, les magiciennes et les tisseuses de brume y répondent à nos appels.
Leur foi est sauvage ; leur dévotion, lucide.
- Morgane, brume, métamorphose et pouvoir du verbe.
- Hécate, torche des carrefours et discernement sacré.
- Aradia, liberté et magie rendue au peuple.
- Circé, alchimie, transmutation et présence consciente.
- Baba Yaga, instinct, vérité et sagesse dépouillée.
V. Les Prières du Ciel et de l’Équilibre — La lumière du juste
« Que ma prière soit équilibre, entre l’étoile et la terre, entre le verbe et le silence. »
Ces prières montent comme un encens clair.
Elles invoquent l’harmonie, la justice divine, la paix entre le haut et le bas.
Elles rappellent que prier, c’est rétablir le monde dans sa justesse.
- Astraea, vierge d’étoiles, justice céleste et équilibre cosmique.
- Shekinah, présence divine dans la matière.
- Notre-Dame, compassion silencieuse et foi restaurée.
Gardiennes: une collection pour celles qui prient encore
Gardiennes s’adresse aux femmes qui n’ont jamais cessé d’aimer le mystère, même lorsque le monde leur a dit d’oublier. À celles qui ressentent dans leur ventre le besoin de parler à l’invisible, de nommer la beauté, d’honorer la vie par la parole.
Ces livres sont pour celles qui prient sans temple, qui célèbrent sans maître, et qui savent que chaque souffle, s’il est habité, peut devenir une offrande.
Une invitation à se souvenir
« Tu n’as pas besoin d’autorisation pour prier.
Tu n’as pas besoin de temple pour être entendue.
Le sacré ne se tient pas au-dessus : il respire en toi.
Et chaque fois que tu nommes l’Amour,
une Gardienne se lève. »- Corinne De Leenheer
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